Les premiers cas de dégâts de pulvérisation avec les produits “Cameleon Plus” et “Beta-Team” avec le numéro de lot 241-F ont été communiqués le 28 avril. Il a été déterminé alors que ce lot contenait ±8 g/l de diflufenican, en plus des matières actives attendues dans ces produits (Phenmediphame (75 g/l), Desmediphame (25 g/l) en Ethofumesate (150 g/l).
Il a maintenant été déterminé que cette contamination est également présente dans le lot 243 F (Beta-Team). Une concentration en diflufénican de 1 g/l a été déterminée dans ce lot.
Les négociants qui ont reçu ces lots ont normalement déjà été informés de cette contamination. La Société UPL Benelux leurs a demandé de les informer des agriculteurs qui auraient entre temps utilisé les lots 241F et 243F.
Si vous détenez un lot 243-F de Beta-Team dans votre local phyto et que vous n’avez pas encore été contacté, veillez à ne pas utiliser ce produit et prenez contact au plus tôt avec votre négociant/revendeur de produits phytos. Il vous est demandé de rapporter tous vos produits avec numéros de lots 241F et 243F chez votre revendeur, que les emballages des produits aient déjà été ouverts ou non.
Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre contact avec la firme UPL Benelux, via le 0031/162 43 19 31 ou par mail via uplbenelux.orders@uniphos.com.
Des accords seront prochainement négociés par la CBB et les fabricants de sucre avec la firme UPL Benelux pour gérer au mieux et correctement les cas de dégâts.
Nous pouvons déjà vous donner les conseils suivants:
• si vous disposez d’une assurance avec assistance juridique, déclarez alors IMMEDIATEMENT votre dommage. Vous avez alors droit à votre propre expert qui vous assistera dans la constatation et la détermination du dégât, ainsi que dans le règlement du dossier.
• Prenez contact avec votre agronome de sucrerie et prévenez la CBB.
• Ne prenez aucune initiative dans les parcelles endommagées sans avoir contacté la firme UPL. C’est la firme UPL qui vous conseillera selon votre situation spécifique.
• Pour faciliter l’expertise, vous pouvez prendre des photos des dégâts à différents moments, effectuer des comptages de population et prélever éventuellement un échantillon de sol (jusqu’à 10 cm de profondeur, réparti sur tout le champ) qui doit être conservé à -20°C. Si cela s’avère nécessaire, cet échantillon sera utilisé pour déterminer si du diflufénican a été effectivement appliqué sur la parcelle. Nous effectuons actuellement des analyses pour voir si un tel échantillon permet de détecter la matière active.
• Si la firme UPL vous a déjà rencontré et vous a donné le conseil de ressemer, après un labour ou un travail superficiel du sol, suivez cet avis à la lettre. Il semble parfois que les betteraves puissent être encore « sauvées » et que vous ayez, dans ce cas, le devoir de limiter les pertes. Voilà pourquoi il vous est demandé de suivre à la lettre les décisions de la firme UPL.
• Conservez bien précieusement toutes les pièces à conviction.