Il est recommandé de parcourir ses champs avant arrachage et de veiller à adapter l’ordre d’arrachage de ses parcelles pour limiter l’incidence des maladies racinaires. Les champs infectés par l’une ou l’autre des maladies décrites ci-après doivent être arrachés prioritairement aux autres pour limiter le niveau d’infestation dans le sol et dans les betteraves arrachées.
Les pertes de rendement et de qualité industrielle des betteraves atteintes par ces maladies restent limitées pour les courtes durées de conservation. Des illustrations de ces maladies sont disponibles sur le site Internet de l’IRBAB.
Les maladies racinaires de la betterave présentes en fin de période de végétation sont souvent difficiles à identifier, surtout après arrachage et mise en tas.
Avant arrachage, la répartition et l’intensité du symptôme au champ, l’aspect du bouquet foliaire et des betteraves voisines, la zone du champ où les betteraves sont attaquées, la variété sont des éléments utiles pour identifier l’origine du problème.
Les principales maladies racinaires observées à la récolte peuvent être dues à :
– une carence en bore, avec un symptôme de pourriture du coeur (point végétatif de la betterave) et un developpement de moisissures secondaires dans le collet (cas graves),
– une attaque de nématode du collet : une partie du collet peut être profondément creusée. Des pourritures secondaires peuvent ensuite se développer dans les tissus attaqués (parfois fort en profondeur dans la racine),
– une attaque de rhizoctone. Il faut alors distinguer le rhizoctone brun du rhizoctone violet pour savoir s’il y a lieu d’utiliser par la suite des variétés tolérantes au rhizoctone brun (NB: il n’y a pas de variétés tolérantes au rhizoctone violet).
D’autres maladies, plus difficiles à identifier, peuvent être ponctuellement observées sur quelques betteraves.