extrait de l’article publié dans ‘le Betteravier’ de avril 2015
Les rendements records de 2014 en sont témoins, en termes de techniques culturales, tout s’est à peu près bien passé l’an dernier.
Les semis ont pu démarrer hâtivement, suite à l’absence quasi totale d’hiver l’an dernier et d’un mois de mars sec. Était-ce heureux ou non ?
Toutefois, on s’est parfois gratté les cheveux à la veille du semis. L’engrais vert était encore bien vivant et souvent très développé et en fleur. Beaucoup de gens ont longtemps espéré qu’une période de gel tardif détruise l’engrais vert, mais ce ne fut pas le cas. Souvent, sous l’engrais vert, des grandes repousses de matricaire ou des grands mourons s’étaient développés alors qu’ils résistent beaucoup moins à l’hiver, en circonstances normales. Sur certaines parcelles où on avait labouré avant l’hiver, on pouvait observer de nombreuses adventices, suite aux conditions sèches et chaudes du mois de mars.
Le résultat était une situation inédite où tout le monde s’est finalement débrouillé pour obtenir un
lit de semis propre et de bonne qualité.
Auteur: Barbara Manderyck
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