Une fumure azotée raisonnée, telle qu’établie avec le module théorique de l’IRBAB, permet:
– de garantir un rendement racines rentable;
– d’obtenir une richesse élevée, ce qui augmente le rendement financier;
– de limiter le coût de l’apport d’engrais;
– de limiter les APL.
De nombreux essais de l’IRBAB ont montré la validité de la dose de fumure azotée établie selon ce modèle. On observe aussi dans les essais que les besoins en azote de la betterave n’ont pas augmentés ces dernières années malgré des augmentations de rendement de l’ordre de ± 2% par an. L’excès d’azote se traduira par une production excessive de feuilles, au détriment de l’accumulation de sucre dans la racine.
Toutefois, un avis individualisé, basé sur une analyse de profil, reste vivement recommandé lors de l’utilisation de matières organiques à minéralisation rapide (lisier, fiente de poule,…) ou très spécifiques (fumier de lapin, de cheval,…), lors de l’utilisation de matières organiques non agricoles (boues, compost,…) ou après une prairie retournée, même après plusieurs années. Des conseils moyens sont aussi établis chaque année par le réseau Requasud (message du 08.03).
Module IRBAB.
Pour plus d’information, article du Betteravier de mars 2016.