Il reste dans les campagnes des betteraves qui n’ont pas pu être arrachées ou livrées.
Il s’agit de betteraves provenant d’écrémage des tas, de betteraves arrachées mais non livrées mais surtout de betteraves toujours en terre.
Quel que soit l’origine de ces betteraves, elles constituent une importante source d’infection par la jaunisse virale ou la cercosporiose pour les semis 2024.
Les premières observations montrent la présence de pucerons verts sur les betteraves toujours en terre. Il est donc impératif de détruire au plus vite toutes les betteraves encore en terre ou en tas !
1) Pour les betteraves toujours en terre :
– Broyer les betteraves profondément sur place (broyeur, fraise, déchaumeur à disques,…) plusieurs centimètres dans le sol, laisser les morceaux sécher en surface. N’effectuer ce passage qu’en bonne condition de portance. Ensuite, labourer les morceaux dans le sol afin d’enfouir totalement la racine et les collets. Si la parcelle n’est pas labourée ou si elle n’est mécaniquement pas accessible, une destruction préalable avec du glyphosate (terre agricole en interculture) est nécessaire.
– Veillez à vérifier la présence de repousses et de montées (pour les betteraves normales et les betteraves Smart Conviso) au cours des prochains mois et à les éliminer soigneusement.
– Les morceaux de betteraves incorporés par labour devraient libérer ± 40 unités d’azote et devraient restituer la totalité de la potasse prélevée.
2) Pour les betteraves non livrées :
– Petites quantités : broyer mécaniquement en morceaux le plus petit possible, de préférence sur l’emplacement du tas, Après broyage, les morceaux doivent être enfouis par labour. Veillez à vérifier la présence de repousses et de montées (pour les betteraves normales et les betteraves Smart Conviso) au cours des prochains mois et à les éliminer soigneusement.